« Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. » Jn 10
Je suis donc une brebis. Je ne me sens bien qu’en troupeau, je suis rassuré quand mon berger est là et qu’il me parle. Quand il est là, nous entrons et nous sortons, pour nous reposer et pour manger.
C’est curieux une porte : toujours ouverte, on pourrait l’enlever, et toujours fermée, on pourrait la remplacer par un mur. Et en plus, la porte ne peut ni s’ouvrir ni se fermer toute seule. Mais si on passe par elle, on trouve sécurité et bien-être, notre chez-nous qui nous rassure.
En fait Jésus nous guérit des peurs qu’engendre notre fragilité, en nous faisant passer par lui sous la conduite du berger. Nous ne sommes plus désorientées, menacées par le loup, inquiètes, affamées. Nous découvrons la liberté de ceux qui vivent près de lui, qui trouvent en lui leur repos et leur nourriture, la vie, quoi !