Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Jn 18
Un moment de tendre affection au milieu de cet océan de violence. Un îlot de paix au-delà de l’incompréhensible : les derniers fidèles sont là, présents, simplement présents dans le silence. Et ils recueillent les dernières paroles de Jésus.
Grâce à eux Jésus n’est pas seul, pas tout à fait. Leur présence est une bien maigre consolation, mais c’est déjà beaucoup.
Toi, Jésus, tu souffres à côté de moi, plus que moi. Je suis là auprès de toi, comme Marie et Jean, et ces femmes. J’accepte d’être là, moi aussi, tout simplement dans le silence.
Je prie en silence.